Ceffonds

Au centre du pays dervois, Ceffonds bénéficie d’opportunités de développement économique et l’attractivité locale dues à son patrimoine religieux remarquable et son implantation sur l’axe routier troyen.

Ceffonds, entre histoire et modernité

Ceffonds offre une qualité de vie confortée par l’offre de services que lui procure sa mitoyenneté avec Montier-en-Der. Son territoire s’étend dans une mosaïque de prairies, bois et terres agricoles sur les hameaux de Jagée, la Grève et Flancourt mais aussi sur Anglus et Sauvage-Magny, deux villages qui lui sont associés depuis 1972 pour répondre à la loi Marcellin qui incitait les petites collectivités au regroupement.

La commune s’honore d’être le village natal du père de la « pucelle d’Orléans », Jacques d’Arc. Dans la rue éponyme, une plaque identifie la maison familiale. Rue des Ponts, résida l’abbé Loisy, professeur d’histoire des religions au Collège de France. Son interprétation trop moderne des Écritures Sacrées fit controverse au sein de l’Église catholique qui l’excommunia en 1908.

Culture et patrimoine

La naissance du village se situe en 1020 sur l’intervention des moines du Der, il ne comptait alors qu’une chapelle dédiée à Saint Remi. Le toponyme évoluera jusqu’à trouver sa forme actuelle Ceffonds au XVIIIe siècle, probablement issue de « summus fons » qui signifie « haute source ».

L’habitat ceffondais réparti sur la rue principale et ses ruelles est constitué de nombreuses maisons à pans de bois, dont un pittoresque grenier à sel du XVe siècle. Le patrimoine religieux classé Monument historique compte l’église saint Remi qui est ornée d’un magnifique ensemble de vitraux réalisés par l’école troyenne de peinture sur verre au XVIe siècle.

Une Mise au tombeau composée de personnages polychromés de taille humaine se distingue parmi la dizaine de Sépulcres champenois recensés dans un circuit de visite.

Ce n'est qu'en s'appuyant sur le passé que le présent peut prendre élan vers l'avenir

Sur une citation d’André Gide, le maire Éric Krezel annonce une stratégie d’attractivité communale forte de deux atouts. Le patrimoine religieux qui génère l’attrait touristique : la Mise au tombeau récemment restaurée donna lieu en 2018 à une journée d’étude où prirent part de nombreux initiés. La compilation des discussions paraîtra très prochainement.

Enfin l’implantation sur l’axe Saint-Dizier/Troyes présente des opportunités de développement économique comme, par exemple, la création d’un espace de télétravail qui offrirait aux résidents du territoire l’opportunité de travailler à proximité de chez eux. Elle favoriserait le maintien des commerces et services locaux. Enfin l’initiative encouragerait la conquête de nouvelles populations actives qui empruntent cet axe routier.

Le grenier à sel

Jadis seul moyen de conservation des viandes et poissons, le sel est soumis de 1341 à 1789 à la « Gabelle » une taxe royale répercutée sur son prix de vente. Il était gardé dans des entrepôts où l’on pouvait l’acheter en petite quantité. Il servait de monnaie d’échange et même de « salaire » dont l’origine latine salarium signifie « ration de sel ».