Montier-en-Der

Montier-en-Der est une destination touristique très prisée par sa proximité avec le Lac du Der et ses événements associatifs et culturels en toutes saisons. Une ville où il fait bon vivre donnant à ses habitants l’accès aux services essentiels.

Petite ville de demain

L’histoire connue de Montier-en-Der, (monasterium in dervo - monastère dans la forêt de chênes) commence au VIIe siècle, plus exactement en 672, lorsque Berchaire, le moine fondateur des abbayes du Der, choisit un endroit isolé pour y établir un monastère d’hommes. La consécration de l’Abbatiale a lieu en 998. Dès le Moyen Âge la communauté religieuse développe son influence sur la région et accroît considérablement son patrimoine. Une charte de franchise de 1511 établit l’existence de Montier-en-Der. à la Révolution, les moines sont chassés et les biens monastiques dispersés. L’histoire tragique de la cité dervoise se déroule au XXe siècle lorsqu’en juin 1940 les pilonnages allemands détruisent la ville aux deux-tiers : l’Abbatiale est éventrée, le centre historique d’architecture à colombage incendié. Touchée en plein coeur la cité panse ses plaies. Durant 40 ans, le maire Paul Percheron, conduira sa reconstruction vers la configuration actuelle.

Un territoire à fort potentiel

Bourg-centre du Pays du Der, Montier-en-Der dispose de nombreux atouts qui génèrent un rayonnement d’attractivité sur 20 km alentour. Jean-Jacques Bayer, maire depuis 1995, énonce ces atouts qui génèrent l’activité locale « La présence d’une grande diversité de services : santé, postal, bancaire, administratif…, des entreprises, des restaurants, bars et commerces variés : alimentaires, électroménager, presse… donnent aux habitants l’accès aux prestations essentielles. » Comptant un hôpital local, un groupement d’EHPAD avec Sommevoire (192 lits), une maison médicale et deux cabinets libéraux qui permettent l’exercice d’une dizaine de spécialités, l’offre de soins ferait bien des envieux « Nous sommes chanceux en effet comparés à d’autres » reconnaît l’élu. Par ailleurs, le projet d’une maison de services accueillera le CCAS, services dédiés à l’aide aux démarches en ligne (mutuelle, caisse de retraite, impôts permanences mission locale, conseil départemental). Les enfants peuvent être scolarisés depuis la maternelle jusqu’au collège. Et de nombreux équipements sportifs et culturels facilitent le dynamisme local : école de musique, médiathèque intercommunale, centre de loisirs, courts de tennis, stade…

Culture et patrimoine

La cité dervoise s’anime au rythme des événements associatifs et culturels : le festival Jazz Ô Der, 3 jours au printemps - le festival de la photo animalière et de la nature, 4 jours en novembre - la saison des courses hippiques en juillet et août. Son patrimoine se recentre sur l’église abbatiale et à l’arrière, accessibles par un dédale de ruelles, quelques parcelles du jardin du monastère cultivées à titre privatif. En 1806, Napoléon 1er rétablit les haras sur le territoire national, une partie de l’abbaye confisquée à la Révolution devient un dépôt d’étalons en 1810. Le haras sera reconstruit sous sa forme actuelle sous le second Empire. Il entame aujourd’hui une renaissance.