Recyclage des anciens locaux de l’EFS et de la circonscription d’action sociale

Les diagnostics fonciers réalisés au travers du PLH intercommunal, du PLU de Saint-Dizier ainsi que de l’inventaire des friches urbaines de la ville, ont mis en avant la nécessité de traiter les espaces délaissés du territoire. Ces friches, qu’elles soient polluées ou non, sont porteuses d’enjeux environnementaux et de santé publique. Elles représentent également de réelles opportunités foncières en étant des alternatives à l’étalement urbain sur l’ensemble de l’agglomération et en présentant une opportunité de recomposition du tissu urbain, notamment du centre de la ville.

Des opérations de reconversion de friches, notamment industrielles et forestières, ont été mises en œuvre sur le territoire de l’agglomération. Elles ont permis des transformations marquantes et ont modifié le paysage de la ville.

Ces actions de requalification des friches ont pour objectif de limiter les pollutions, notamment visuelles, afin d’améliorer le paysage urbain et de lutter contre l’image négative du territoire fortement liée à sa désindustrialisation, avec des problèmes de pollution à l’amiante pour les bâtiments les plus anciens. En outre, elles permettent de préserver les paysages en maitrisant l’emprise foncière et en faisant la promotion d’un usage raisonné des terrains disponibles.

Le traitement de ces friches ainsi que la réalisation des aménagements nécessaires à leur reconversion (travaux de remise en état, démolition, dépollution et préparation d’aménagements) soutiennent la volonté de disposer d’une offre foncière au service de la stratégie urbaine, notamment en faveur de la mutation urbaine (habitat, projet paysager, espaces publics, etc.), tout en étant des moteurs de l’attractivité, notamment économique et urbaine.

Les efforts de réhabilitation des parcelles du territoire en friches ont été poursuivis par le traitement des anciens locaux de l’EFS et de la circonscription d’action sociale. Le choix a été fait de démolir les bâtiments, afin de réaménager l’emprise parcellaire, dans le cadre du projet global de réaménagement des berges de Marne.

Pour l’acquisition de la friche, la démolition des bâtiments et le désamiantage, le coût s’élève à 526 756,54 euros. L’aide du Fonds Européen de Développement Régional s’élève à 223 753,30 euros (42.5 %). Le soutien financier du GIP Haute-Marne représente 158 026 euros (30 %). L’autofinancement de la Ville est de 144 977,24 euros (27,5 %).